Fusion-acquisition : Tout ce qu’il faut savoir pour la réussir

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Fusion-acquisition : Afin de rapidement développer son activité, une entreprise peut avoir recours à une fusion-acquisition avec une ou plusieurs autres entreprises. La fusion-acquisition présente tant des avantages que des risques. En effet, il s’agit d’une opération qui présente des aspects extrêmement complexes nécessitant une importante précaution. Toutefois, une fois l’opération conclue, son intégration requiert davantage d’attention et de stratégie afin d’assurer une bonne synergie en matière financière et opérationnelle.

La fusion-acquisition et ses avantages

La fusion-acquisition, “mergers and acquisition” (M&A) en anglais, est une opération qui consiste à transmettre le patrimoine d’une société à une autre. La société absorbante va voir ses activités et ses objectifs restructurés de part notamment l’acquisition de la société absorbée

Malgré cette fusion, les sociétés absorbée et absorbante conservent leurs individualités juridiques respectives à la différence de la fusion-absorption lors de laquelle les deux sociétés ne forment plus qu’une seule et même entité.

Plusieurs avantages de la fusion-acquisition peuvent être cités :

  • Le développement de la société : la fusion-acquisition est la manière la plus rapide pour permettre la croissance d’une entreprise et notamment des plus petites. La performance de l’entreprise acheteuse se trouve améliorée du fait du partage des connaissances et des parts de marché. La fusion-acquisition assure ainsi la diversification des activités de la société. 
  • L’économie d’échelles : l’augmentation de la société va engendrer l’une augmentation de la production. De ce fait, les frais de production étant réduits, car partagés entre les deux entreprises fusionnées, les coûts de production vont également être réduits au fur et à mesure de l’augmentation résultant de la fusion.
  • L’accès au marché international : en achetant une société étrangère, l’entreprise a l’avantage d’accéder facilement au marché international.
  • Réduction de la concurrence : si la société rachetée est du même secteur que l’acheteur, alors la fusion-acquisition assure une certaine domination sur le secteur concerné.

Les points importants à prendre en considération avant une fusion-acquisition

Le plus important dans la fusion-acquisition est la réunion des conditions préalables ainsi que toutes les préparations précédant l’opération.

1. Phase de préparation

Lors de la phase de préparation, il est nécessaire de réaliser une analyse approfondie des deux entreprises à fusionner. Ce diagnostic permet de déterminer les besoins et les objectifs de la société acquéreuse.

Cette étape s’avère essentielle tant pour l’élaboration d’une stratégie solide que pour l’évaluation de l’état financier de la société acheteuse afin de déterminer si elle dispose des ressources nécessaires en vue de procéder à l’acquisition d’une autre entreprise.

En outre, il est important de bien sélectionner la cible avec laquelle fusionner et d’analyser en détail son organisation, sa structure et ses ressources. L’analyse de la situation du marché ne doit pas être sous-estimée, car il est essentiel d’évaluer si le marché actuel est favorable à ce type d’opération. 

Lors de la phase de préparation, il également important de comprendre les valeurs respectives des deux sociétés, les compétences de leurs employés, l’organisation post fusion… Les informations collectées permettront d’adapter la structure de la société et les compétences des collaborateurs aux besoins de l’entreprise.

Par ailleurs, il est primordial d’informer les collaborateurs du projet de fusion-acquisition avant que celui-ci ne se réalise. En effet, il convient de donner le temps d’accepter, d’être rassuré et de se motiver. 

2. Phase de négociation

Lors de cette phase, la société acheteuse entre en contact avec sa cible. Les parties se mettent d’accord sur les détails de l’opération, notamment sur son organisation, ses conditions financières et les modalités de paiement. L’échange d’informations est primordial pour favoriser le succès de l’opération et ainsi éviter d’éventuels litiges.

Afin de permettre la bonne réalisation de la phase de négociation, il est recommandé de contacter un cabinet de conseil spécialisé en fusion-acquisition. Ces cabinets emploient des avocats, des consultants ainsi que des experts-comptables. Il faut donc choisir un cabinet ayant une bonne réputation. 

Les clés de la réussite post fusion : la phase d’intégration

La réussite de la fusion-acquisition ne se limite pas à la signature du contrat. Le plus important réside dans la suite de la fusion ou “Post Merger Integration”. Cette phase d’intégration est importante, car il s’agit de fusionner les nombreux services et, départements de chacune des deux sociétés afin de n’en former qu’un seul. Les superflus de produits et surtout de personnel apparaîtront très vite, pouvant engendrer un niveau de stress élevé au sein de la société.

L’aspect humain est le noyau de la réussite de la phase d’intégration. Les interactions humaines deviennent de plus en plus tendues au fur et à mesure de la concrétisation de la fusion. Les collaborateurs perdent leurs repères habituels. Le personnel de la société absorbée sera à fleur de peau étant donné que de leur point de vue, l’absorption de leur société est un échec. Contrairement à eux, le personnel de la société absorbante aura un sentiment de supériorité. 

Au sein d’une politique d’intégration et d’accompagnement, le manager doit prendre en considération l’ensemble de ces complications afin de fluidifier la collaboration entre ces deux groupes. Par exemple, le manager peut organiser des groupes de travail pour favoriser les échanges entre les collaborateurs.

Le cabinet LLA Avocats est à votre disposition pour toutes questions sur la fusion-acquisition !

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