Le leaseback : un outil juridique et financier expliqué par un avocat en droit des affaires

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Le lease-back est une technique financière utilisée par les entreprises pour tirer parti de la valeur de leurs actifs tout en continuant à les utiliser. Il s’agit essentiellement de vendre un actif à une société de leasing, qui le loue ensuite à l’entreprise d’origine. LLA Avocats, avocats en droit des affaires vous expliquent en quoi ce contrat consiste

 

Le lease-back est une technique financière utilisée par les entreprises pour tirer parti de la valeur de leurs actifs tout en continuant à les utiliser. Il s’agit essentiellement de vendre un actif à une société de leasing, qui le loue ensuite à l’entreprise d’origine.

En général, les actifs concernés sont des équipements de production, des bâtiments commerciaux ou des machines lourdes. Les entreprises peuvent ainsi libérer des liquidités tout en continuant à utiliser ces actifs.

Cependant, avant de se lancer dans une opération de lease-back, il est important pour une entreprise de comprendre les implications juridiques de cette technique financière. Voici un aperçu des principaux points à prendre en compte :

  1. Le contrat de lease-back

Le contrat de lease-back est le document juridique qui régit la transaction. Il doit être rédigé avec soin pour éviter toute ambiguïté ou tout malentendu entre les parties.

Le contrat doit notamment préciser les termes de la location, la durée du contrat, le loyer à payer, les obligations de l’entreprise locataire, les conditions de résiliation et les modalités de restitution de l’actif en fin de contrat.

  1. La propriété de l’actif

Lorsqu’une entreprise vend un actif à une société de leasing dans le cadre d’un lease-back, elle perd la propriété de cet actif. En conséquence, l’entreprise doit s’assurer qu’elle dispose toujours d’un accès adéquat à l’actif pour poursuivre son activité.

Il est également important de noter que la société de leasing peut exercer un droit de rétention sur l’actif si l’entreprise ne respecte pas ses obligations contractuelles.

  1. La comptabilisation de la transaction

La comptabilisation d’une opération de lease-back peut être complexe et dépendra de la structure de la transaction. En général, l’entreprise devra enregistrer une charge de location pour le loyer payé à la société de leasing et une perte ou un gain sur la vente de l’actif.

L’entreprise devra également tenir compte des implications fiscales de l’opération, en particulier en ce qui concerne les déductions fiscales pour la location et les impôts sur les plus-values.

  1. Les avantages et les risques du lease-back

Le lease-back peut offrir plusieurs avantages pour une entreprise, notamment la libération de liquidités, la réduction des coûts de maintenance et la possibilité de rester flexible en cas de changement des besoins de l’entreprise.

Cependant, le lease-back comporte également des risques, tels que la perte de propriété de l’actif, la dépendance à la société de leasing et la possible violation des covenants financiers existants.

En conclusion, le lease-back peut être une stratégie financière intéressante pour les entreprises, mais il est important de comprendre les implications juridiques de cette technique avant de se lancer.

Les entreprises doivent consulter un avocat en droit des affaires pour s’assurer que toutes les questions juridiques, fiscales et comptables sont prises en compte.

Le cabinet LLA Avocats est à votre disposition pour tout renseignement en matière de droit des affaires 

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